L’économie sociale et solidaire
L’économie sociale et solidaire désigne une manière d’entreprendre qui place la personne et non le profit financier- au centre de la démarche économique.
Les entreprises sociales et solidaires sont des entreprises comme les autres, mais pas tout à fait…
Comme les autres, naissent d’une idée, se transforment en projet, mobilisent des moyens humains, techniques et financiers pour atteindre leur objectif et assurer leur pérennité.
CE QUI DISTINGUE LES ENTREPRISES SOCIALES ET SOLIDAIRES ?
- Elles placent la personne et non le profit au cœur de leur projet entrepreneurial.
- Elles répondent souvent à un besoin qui n’est pas couvert par le secteur lucratif, car il est considéré par ce dernier comme ‘pas assez rentable’.
- Elles impliquent souvent les parties prenantes : salariés, bénévoles, consommateurs
4 critères principaux caractérisent les entreprises de l’économie sociale et solidaires, tels que définis dans le projet de loi ESS :
- Un objet d’utilité sociale : soutien à des publics vulnérables, mise en œuvre de missions participant à la cohésion territoriale, contribution au développement durable.
- Une gouvernance démocratique : 1 personne = 1 voix.
- Une lucrativité limitée, avec l’engagement de réaffecter les bénéfices dans le projet.
- Un ancrage territorial.
L’IAE – Insertion par l’activité économique -
L’insertion par l’activité économique (IAE) a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion professionnelle. Elle met en œuvre des modalités spécifiques d’accueil et d’accompagnement. (Article L5132-1 du Code du travail)
La finalité du parcours au sein d’une structure d’insertion par l’activité économique (SIAE) est l’accès à un emploi durable, directement ou par le biais d’une formation qualifiante, chez un employeur dit ‘classique’.
Les SIAE participent à la création d’activités économiques et contribuent au développement des territoires.
En tant qu’organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS), elles peuvent emprunter des formes juridiques variées et recouvrent différentes réalités : ’associations intermédiaires (AI), d’ateliers et chantiers d’insertion (ACI), d’entreprises d’insertion (EI), d’entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI), mais également de groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) et de Régies de quartier (RQ).